

These maritime communities have long looked north and south along the coast, not inland, to claim a common bond. Cela permet d’isoler de manière intéressante quelques indices secondaires qui s’apparentent beaucoup à des faits rencontrés sur la côte ibérique et méditerranéenne au début du Bronze, et peut-être même au Chalcolithique.The Bretons are not French, the Celts are not English, and the Galicians are not Spanish, writes Barry Cunliffe.


Concernant les Celtes, une approche impartiale consiste à écarter momentanément le principal ancêtre prénéolithique et brito-irlandais et à reconsidérer les faibles traces des intrusions continentales postérieures. La phylogéographie génétique ne produit aucune preuve de découverte de descendants d’une invasion anglo-saxonne, même si les concordances Y-haplotypes atteignent 5 %. Cette méthode statistique ne tient cependant pas compte des éventuelles similitudes que pourrait expliquer une colonisation effectuée durant la période de déglaciation (16.000BP- 11.500BP calibrés). Des études réalisées à partir de relevés statistiques penchent en faveur d’un remplacement de la population en Angleterre par les Anglo-Saxons sur la base de la ressemblance de plusieurs fréquences de gènes de part et d’autre de la Mer du Nord. Alors que plusieurs endroits, regroupés dans le nord-ouest de l’Europe, sont proposés pour situer le pays d’origine des Anglo-Saxons, les localisations supposées du territoire originel des Celtes sont nombreuses et s’étendent à travers le continent sans qu’aucune d’entre elles ne recueille un large consensus. La phylogéographie génétique peut seulement expérimenter des modèles de migration établis par les disciplines traditionnelles, à partir du moment où un territoire originel a pu être identifié. Au XXIe siècle, la tâche n’est guère plus facile, même avec l’aide de la génétique, puisque les langues ont tendance à se modifier et qu’elles ne sont pas spécifiquement liées biologiquement ou par association à des gènes. D’abord fondées sur la surinterprétation d’une source postérieure peu fiable (Gildas), elles furent ensuite établies à partir d’une mauvaise lecture de divers récits classiques sur les peuples celtiques et leurs territoires d’origine. Le peuplement post-glaciaire des Îles Britanniques : les intrusions physiques « celtiques » et « anglosaxonnes » peuvent-elles être définies et mesurées ? On admet de plus en plus que les reconstructions du XIXe siècle sur les origines et la nature des invasions « anglo-saxonnes » et « celtiques » étaient extravagantes.
